Résidence du 26 avril au 4 mai

ARTIST WITHOUT A CAUSE

"Par delà bien et nul"

Avant-première le 3 mai à la transverse

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   La compagnie

Nicolas Ibañez et Thomas Soudan se rencontrent à la sortie du ventre de leur mère en 1984.C’est d’abord dans les parcs bébé et dans les cours de récré qu’ils expérimentent toutes sortes de langages et de happenings. Leurs premières résidences de création se font lors de goûters d’anniversaires, de classes vertes, ou lorsque l’un invite l’autre à dormir chez lui. Très vite, ils se découvrent une passion commune pour « faire les idiots », sans savoir que cela peut devenir un métier qui s’appelle « jouer la comédie ». Ils intègrent alors leur premier club théâtre en 1996 sous la direction de la prof de français Madame Azola. Ils interprètent notamment tout deux le Sorcier Pineiss de la fameuse pièce Le Petit Chat Miroir.

Forts de ce succès, ils sont admis à l’internat du lycée Jean Vigo de Millau où ils suivent l’option théâtre, et apprennent qu’ « au théâtre il peut aussi y avoir du fond !». En 2001, ils intègrent la formation professionnelle de l’acteur L’Oeil du Silence et apprennent qu’ « au théâtre il peut aussi y avoir une forme ! ». Loin de prendre ces révélations à la légère, ils forment en 2003 le collectif Théâtre Molotof avec Sarah Carlini et Elodie Combes et s’attellent à la construction d’une dizaine de spectacles parfois pour jeune public, parfois interdits aux moins de 16 ans.

Après 10 ans d’intransigeants compromis, c’est tout naturellement qu’ils créent en 2013 le duo ARTIST WITHOUT A CAUSE dont la démarche artistique n’a pour causes que leurs effets

   "Par delà bien et nul"

"Nous imaginons Par-delà Bien et Nul comme une conférence sur les 2 amis-artistes que nous sommes. Une conférence qui discuterait des goûts et des couleurs tout en s’amusant de nos contradictions.
Une conférence-vaudevillesque aussi « IN » que « OFF » entre la présentation tendance du dernier iPhone et la rediffusion sur France 2 de la pièce de Laurent Ruquier.
Une conférence entre sketchs poussifs et théories poussées utilisant un dispositif scénique entre bricolage du dimanche et nouvelles technologies.
Les analyses, les reconstitutions et les expérimentations seront prétextes aux mises en abîmes et aux dédoublements de nous-même.
La scène deviendra un lieu de prise de risque où nous pratiquerons des grands-écarts en tous genres (modes de jeu, schémas esthétiques, tons, registres, pensées…).

L’enjeu général pourrait être de jouer en permanence avec les jugements des spectateurs car si Nietzsche dit:
« Ce qu’on fait par amour s’accomplit toujours par-delà bien et mal. »
Nous pourrions défendre la thèse selon laquelle:
« Ce qu’on fait par amitié s’accomplit toujours par-delà bien et nul. »
Bon du coup pour l’affiche on hésite encore…

http://www.awac.fun/