Résidence du 7 au 18 mai
PROJET D
"Sauvage"
Avant-première le 17 mai à la transverse

La compagnie
Pour de nombreuses raisons, les membres du Projet D ont choisi la forme de collectif et non de compagnie.
Définir Le Projet D en tant que collectif nous permet d'en faire une structure prête à soutenir chacun de ses membres, artistiquement et administrativement. Tous les projets qu'il soutient ne sont pas forcément collectif. Il y a des solos, des duos, des trios, et même des sextuors qui se forment, ceci en parallèle à un travail continu de création collective. Carbone est la première création collective. La Traque est la prochaine création et elle débute en automne 2014.
Nous sommes conscients que selon les critères d'aujourd'hui, le statut de « collectif » n'est pas sans difficultés. Les institutions auxquelles nous faisons face ont besoin d'identifier les groupes à qui elles ont à faire : associations ou compagnies, théâtre ou mîmes ou marionnette, rue ou salle, … Or nous créons et soutenons des spectacles dont les univers et esthétiques sont parfois très éloignés les uns des autres. Mais c'est uniquement dans ce fonctionnement que nous nous reconnaissons. Il nous permet la souplesse et la réactivité dont nous avons besoin pour rester en cohérence avec ce que nous sommes et voulons défendre. Les différences entre nos spectacles reflètent les différences qui sont entre nous, et il en va de même pour les points communs. Car ce n'est pas non plus par hasard que nous nous sommes réunis, les affinités politiques et artistiques qui nous rassemblent sont notre base et font intimement partie de tous les spectacles du Projet D, quelle que soit la forme qu'ils prennent.
"Sauvage"
Qu'est ce que le « sauvage » ? Ce mot dont le mystère dispute à la beauté sonne à nos oreilles comme un début d'aventure, d'inconnu. Il est le point de départ de multiples discussions et débats, et englobe une foultitude de sujets qui nous intéressent profondément, car il questionne notre place au monde, en tant qu'humain, mais aussi en tant qu'occidental, en tant qu'individu membres d'une même société. Questionner son identité nous amène à réféchir non seulement à nos racines, mais aussi et surtout à ce que nous sommes en mesure de proposer et de décider au sein de cette même société.
Ce sujet nous fait réféchir à nos pulsions,à nos intuitions, nos puissances dissimulées, et mal dissimulées. A ce qu'il reste de vivant, au sein d'une société qui périclite. Nous nous exprimons en racontant des histoires, et montrant des images, et voulons associer ce langage à nos questionnements, nos obsessions. Ce qui cogne et palpite sous nos peaux, pour sortir."